Un peu d’histoire

L’Épistolaire n’aurait pas existé sans le trio Les Pistolaires, fondé en 2005 par Joana Bendersky, Malika Gromy, et Ingrid Vasse. Toutes les trois se sont rencontrées au Gai Rire, en tant que clown à l’Hôpital Nord de Marseille. Du trio, il passe au duo et Les Pistolaires rejoignent la Révolution Foraine avec l’Autre Direction en 2008, pour une tournée les menant en Alsace, en Normandie, se clôturant au festival Chalons dans la rue la même année.

En 2011, Ingrid Vasse développe L’ Epistolaire avec les encouragements de ses anciennes partenaires parties pour d’autres aventures. Elle crée un nouveau costume avec Sandrine Toubon. Affine et déploie Palétuvier avec les retours avisés de Stéphanie Louit et l’aide à la mise en scène d’Anouk Couvrat. Thierry Bardin fabrique la valise-chevet.
L’Epistolaire en solo, tourne à partir de 2012 en Provence, Alsace, Poitou, Bretagne, et Normandie pour distribuer billets doux et courriers.

En 2014, début d’un nouvel opus épistolaire, «  L’Epistolaire cherche la paix », qui se prolongera sur toute la période des commémorations du Centenaire de la guerre 14-18, avec le soutien de l’association Babil ( basée à Lannion 22) et de la Cie Formidable basée à Marseille.
Novembre 2015, Ingrid Vasse est en résidence à La Fabrique à Paroles à Paimpol avec l’Epistolaire, ses Ecritoires, et L’épistolaire cherche la paix.
D’autres s’ensuivront au Bruit qui court à Penvenan, et au Batyscaphe à Pommerit le Vicomte en 2017, avec une direction d’acteur de François Genty. Reprise prochaine pour des manifestations et évènements à caractère mémoriel et anti militariste pour la réhabilitation des soldats abattus pour l’exemple.

Pendant ce temps, la collection de courriers d’amour pour l’Epistolaire, s’étoffe. Autant par des trouvailles improbables, les collectages et les productions des participants durant les Ecritoires que lors des recherches pour les adaptations demandées : veille de la Toussaint pour les Mots Dits à Plérin en 2017, Autour d’elles à Ploumagoar et pour le Printemps des Poétes en 2018.

Les interventions en Ehpad se multiplient (voir les Ecritoires de l’Epistolaire).

En 2017, participation mémorable au festival de littérature Choucroute et papillon à Morieux (22), coup de pouce formidable du Cri de l’ormeau pour la “carte blanche” de l’édition d’avril, et son invitation à jouer pour le Cabaret des Mots dits à Bleu Pluriel à Plerin, avec, ô joie, les copains de l’Autre Direction.

Photos
Gérard Prudhomme
Isabelle Sanchis

2019

Année de transition, pour l’Epistolaire qui devient l’Epistolaire rôde again.
Ce sont les cyanotypes remarquables réalisés par Marie Buard qui donneront le ton bleu et la nouvelle allure de Palétuvier.

Amélie Le Tron réalise la blouse-veste, et Marine Dubois la couleur bleu-horizon, et la custumisation de ce nouveau costume. Ce personnage emprunt de l’ancien prend ses aises de crieur public, dans un élan nouveau urgentiste : l’Amour qu’en faisons nous ?

À l’automne, débutera une nouvelle création en partenariat avec Sophie Quénon, danseuse de la cie ACDS / dernier soupir basée à Caen. Ce nouveau projet a pour thème «  Y’a t’il de l’amour ici ? » . Il est soutenu par l’ARS et la DRAC Normandie et se réalisera à l’EHPAD de la Reine Mathilde. Il sera présenté en 2020.
Entre théâtre et danse contemporaine ce nouveau duo ira débusquer l’Amour dans cet établissement.

« L’amour reste une des rares forces comportant tout les paradoxes. Cette énergie si vitale et si puissante, incomprise et mystérieuse, accessible à tous, et différente à chacun. L’amour  n’a pas de loi mais de multiples chemins. »